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Eugénie Kuffler, artiste polyvalente, est née en 1949 à Baltimore, Maryland. En 1967 elle émigre à Paris où elle étudie la musique – la composition instrumentale avec Nadia Boulanger, Max Deutsch et Henri Dutilleux, la musique électroacoustique au GRM, la flûte au Conservatoire de Paris, la voix, la danse. Elle a été membre du GERM, un collectif de compositeurs-interprètes, a cofondé avec Philippe Drogoz l’ensemble de cabaret d’avant-garde 010 et avec lui a co-signé la bande-son du film Un homme qui dort de George Perec et Bernard Queysanne, prix Jean Vigo 1974. Elle joue dans Hot Chills, un collectif de 4 musiciennes, crée des radiophonies pour France Musique et France Culture, présente des spectacles de théâtre musical solo à Paris, Helsinki, Gérone, Madrid, Woods Hole et Barcelone. En 1999 elle a fondé Conexión Habana et jusqu’en 2007 a créé avec cette compagnie de théâtre musical, 6 chapitres du projet Etno Poesiá Cuba au Fiesta del Fuego de Santiago de Cuba, à la Casa de la Comedia (Havane) et au Festival La Huella de España du Gran Teatro de la Habana. Elle a écrit les Carnets de Barbes, chroniques d’un quartier, chroniques d’une vie  2006-2010, a publié des textes dans les revues La Passe et Apulée. Elle s’est jointe au collectif Les Toboggans Poétiques au printemps 2015 et jubile de pouvoir ainsi continuer à combiner mots, mouvement et musique.

Le Shoot extrait des Carnet de Barbès, octobre 2015

« The Pleats of Time », « Les Plis du temps », captation vidéo du spectacle de musique-théâtre créé en août 2016 à Woods Hole Massachusetts, USA raconte deux histoires d’amour enfouis dans le passé. Dans « Paradise on Dry Ice », « Paradis sur glace brulante », Misty (Brume) chante des chansons écrites entre 15 et 18 ans, des chants d’un amour entier et heureux, puis une ballade, un quête

inassouvi d’un autre mythique. Dans « Misty in Bed », long poème lyrique, Brume adulte se libère de l’emprise de son amante. Ces deux histoires sont reliées par un pont transcendantal – la description

d’une performance de 2015 de Kamil Guenatri, un artiste confiné à une chaise roulante qui met en scène son corps minuscule.

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